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conseil municipal - Page 87

  • RETOUR SUR LE CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES : GPSO, PLH, CDT, SMART CITY+

    L’actualité, riche à Vanves ses derniers jours, a presque occulté le Conseil municipal de Rentrée qui a été animé sans plus, grâce surtout à un échange entre Bernard Roche (UDI)  et Fabian Estellano (PS). Le premier a accusé le second de ne pas être très présents aux événements de la ville et notamment au Forum des Associations. Fabian Estellano a très mal pris ses accusations alors qu’il s’était excusé d’être absent à cause d’une opération au genou. Et qu’il était prêt à se déculotter pour le prouver en joignant presque le geste à la parole en se levant alors que les élus protestaient : « Non ! Non ! ».  Une partie de ce Conseil municipal été consacré à GPSO qui lance aujourd’hui son plateforme numérique de services d’hyperproximité Smart City+ à 12H au Cube à Issy les Moulineaux et réunit ce soit son conseil communautaire à 18H30 à la mairie de Boulogne

     

    LES AVIS DE VANVES SUR LE PLH ET LE CDT

     

    PLH : Le nouvel avis du Conseil Municipal sur le PLH (Programme Local d’Habitation) de GPSO a donné lieu à un débat sur le logement bien sûr. Les Verts se sont abstenus même « si les modifications vont dans le bon sens ». Le groupe PS l’a voté en insistant « sur un parcours résidentiel avec une offre plus adaptée » par la voix d’Anne Laure Mondon. Alors que son collégue Fabian Estellano relevait les points noirs de la politique local du  logement à Vanves  : Distorsions entre besoins et réalisations, entre POS et PLU. « On avait prévu du logement plus social et on ne l’a pas réalisé. Les plus modestes et les plus jeunes ne peuvent pas se loger. On a des résidences pour les personnes âgées mais pas accessibles aux plus modeste »s. Bernard Gauducheau (UDI) a reconnu que « la situation n’est pas satisfaisante, mais la ville compte 23,6% de logements sociaux. Nous n’allons pas tarder à attendre 25% de logements sociaux (notamment avec le projet du Rosier rouge)  sachant que 25% de communes franciliennes n’ont pas de logements sociaux. Depuis 2002, nous avons réalisé 120 logements sociaux passant de 22,6 à 23,6% ». II a regretté que l’Etat n’ait pas donné son feu vert pour la construction d’une résidence étudiante sur le terrain qui avait accueilli l’école provisoire du Centre pendant les travaux de l »’îlot Cabourg. « On ne peut pas obtenir un blocage des sur-loyers par les bailleurs. Ils ont attendus le plus tard possible pour appliquer ses sur-loyers » a répondu B.Gauducheau à Claudine Charfe (PC) qui a re-soulevé la question et s’est abstenu.

     

    CDT : Le conseil municipal a approuvé le CDT (Contrat de Développement Territorial) de GPSO, les Verts s’étant abstenus ave Claudine Charfe (PC) en considérant que « ce dossier de 1000 pages peu accessible a été réalisé d’une manière précipité à un moment plein d’incertitudes sur le SDRIF (schéma Directeur de la Région) et Grand Paris Express (GPE). Il est une preuve de l’égoisme territoriale » a tonné Claire Papy. « Ce document permet de positionner notre territoire sur projet de GPE en élargissant la zone dense » a répliqué B.Gauducheau en remarquant que ce premier CDT à être signé en Ile de France, a fait l’objet d’un avis négatif de la Région. Tout en constatant que « les perspectives qui se dessinent avec le nouveau projet de loi (sur la Métropole du Grand Paris) ne sont guère réjouissantes ». 

     

    SMART CITY+ :  UNE CONSEQUENCE DU CDT

     

    Cette plateforme numérique de services d’hyperproximité est  un outil unique d’échanges et d’informations personnalisées pour tous les habitants et les acteurs de la ville, lauréat du Grand Emprunt – Investissement d’Avenir (CDC), porté par huit partenaires de haut niveau (Navidis, chef de file du projet, Altran, coodinateur de cette initiative, ENSCI-les ateliers, ESRI France, GPSO, Issy Média, Le Cube et Télecom SudParis). Chacun pourra utiliser Smart City dans ces activités quotidiennes telles que services entre particuliers, e-services, échanges citoyens, informations locales, petites annonces hyperlocales, offres de jobs géolocalisées….pour effectuer un achat groupé dans son quartier, organiser un co-voiturage express, participer à une réflexion citoyenne…  « Smat City+ entend apporter une solution innovante et adaptée aux nouveaux enjeux du vivre ensemble, en favorisant les dynamiques d’interaction sociale et d’inter créativité dans les domaines de la culture, de l’éducation, de l’économie, de la solidarité et des initiatives citoyennes » indiquent ses créateurs en précisant que les 7 villes de GPSO constitueront le territoire d’expérimentation de ce projet qui est inscrit dans son CDT « Ville numérique, créative et durable » dont la mise en service s’étalera jusqu’en 2014. Ils indiquent  qu’ils répondent ainsi à « une demande de services de proximité adaptés au nouveaux modes de vie : sur les 2 milliards de recherches effectuées chaque jour sur Google, 30% concernent le local ». Smart City+ s’appuie sur des modes de représentations et de valorisation de données urbaines en environnement 3D temps réel, accessible via une infrastructure »Cloud ». Elle s’inscrit dans l’univers SOLOMO (Social, Local/Mobile) avec une approche transmedia sur Internet, tablettes et mobiles.

     

    A SUIVRE…

  • CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES : Vœu contre la métropole du Grand Paris tueuse d’intercos

    La Gauche vanvéenne n’a pas suivie la gauche régionale sur le vote du vœu concernant le projet de loi sur la métropole du Grand Paris proposé par la majorité municipale UMP/UDI lors du conseil municipal de Mercredi dernier,  sauf le PS qui a voté contre,  les verts s’étant abstenus et l’élu FdeG/PC n’ayant pas pris part au vote. Dans ce vœu le conseil municipal refuse « un texte déposé précipitamment, sas préparation sérieuse, ni concertation avec les acteurs locaux qui éloignera nos concitoyens des centres de décision et qui fait peser un danger direct pour des milliers d’agents communautaires », refuse « le démantélement des EPCI existants, qui ont été démocratiquement choisis par les élus locaux et qui ont fait la preuve de leur efficacité dans la gestion des compétences de proximité, dans la planification et la conduite des politiques de développement local », et demande « pour la région capitale, une métropole ambitieuse, tournée vers l’avenir et ses enjeux, partenaires de »s acteurs locaux et soutien des dynamismes territoriaux »

     

    Anne Laure Mondo, présidente du groupe PS a reproché au maire « de demander au conseil municipal de se prononcer contre un amendement qui  n’est plus d’actualité ». Il prévoyait la création d’un EPCI à fiscalité propre, la métropole du Grand Paris, disposant d’un statut particulier comprenant Paris et les communes des 3 départements de la petite couronne. « En fait si nous en sommes arrivé à ce texte, c’est parce qu’au Sénat, l’amendement de l’UMP et du FdeG/PC ont supprimé les articles consacré à la métropole  du Grand Paris » a-t-elle expliqué  en reprenant les arguments de Jean Yves Le Bouillonnec, député maire PS de Cachan et  ex-président de Paris Métropole qui regrette « la page blanche du Sénat » qui « a été une insulte pour nos territoires. C’est le pire service qu’il pouvait nous rendre ». Pour éclairer nos lecteurs il faut savoir que  le texte en seconde lecture devant le Sénat prévoit toujours la constitution d’un EPCI couvrant tote la métropole (Paris et les 3 départtements de la Petite Couronne) d’ici le 1er Janvier 2016, mais surtout la disparition de toutes les intercommunalités de la petite couronne, ce qui n’était pas le cas dans le texte originel.     

     

    Pierre Toulouse (EELV) a fait la même réflexion, en constatant que si « un certain nombre de communauté d’agglomération ont constitué un progrés », ce n’est pas le cas à « GPSO qui est la réunion d’une bande de copains pour éviter d’être soumis à la péréquation financière. Je ne pleurerais pas sur la suppression des EPCI. Il y a beaucoup de points obscurs à GPSO, même s’il y a eu des points positifs : l’agence de l’énergie, l’agenda 21 » a-t-il expliqué en constatant tout de même que « le texte est loin d’être satisfaisant ! On aurait préféré la suppression des départements ». Claudine Charfe (FdeG/PC) a expliqué très succintement qu’elle « ne se retrouve pas, ni dans la position prise par le PS, ni dans le vœu MP/UDI ».

     

    « Ce n’est pas un problème de droite et de gauche » a clamé Isabelle Debré (UMP) en relevant deux éléments graves : « Les maires n’auront bientôt plus de pouvoir. Et c’est cela que tous les élus contestent. Des maires ont travaillé depuis des années pour construire des EPCI qui tiennent la route. Velizy, du coup, ne veut plus rejoindre GPSO pour éviter d’être intégré dans la métropole. L’objectif de l’UMP et de l’UDI est de proposer un amendement au Sénat qui puisse sauver les EPCI. Nous voulons les protéger et laisser aux maires un minimum de pouvoirs ».

     

    Bernard  Gauducheau (UDI) est bien sûr revenu sur les bienfaits apportés à Vanves grâce à GPSO en condamnant « cette métropole de Paris pensée par des apparitchiks socialistes qui n’ont jamais dirigé une commune, et qui veulent rajouter une couche au millefeuille » et en rappelant qu’à une certaine époque « l’opposition accusait GPSO d’enlever des pouvoirs aux maires » alors que « cet outil a fait ses preuves depuis 10 ans ». Enfin, il n’a pas caché que derrière tout cela, « il y a une idéologie qui ne fait pas confiance aux élus », « un moyen détourné pour récupérer les moyens (financiers) de nos communes altoséquanaises sous couvert de rééquilibrage régional ».  Valérie Mathey (PS) a été choqué par « ces propos violents » que Bernard Gauducheau (UDI) assume complétement comme il le lui a répété.

  • DERNIER CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES AVANT LES VACANCES D’ETE : LES TARIFS REVEILLENT L’ASSEMBLEE, LES POLEMIQUES ET LES ECHANGES

    « Vous avez l’air endormi ce soir ! » a constaté Bernard Gauducheau après l’examen des deux premières délibérations inscrites à l’ordre du jour de ce dernier conseil municipal avant les vacances, mercredi soir : décision modificative n°1 à caractère budgétaire et prorogation de bail à réhabiliation avec OSICA société privée d’HLM. Les trois demandes de subvention au titre de la dotation d’action parlementaire, a commencé à réveiller l’assemblée : Rénovation du TCE du 1er étage de l’école élémentaire Marceau (471 971 € de travaux) « conformément à l’agenda 21 » selon Gérard Laubier (UDI), maire adjoint, travaux d’isolation par l’extérieur de l’école élémentaire Larmeroux  (459 886 €) et reconstruction de la tribune du PMS (Parc Municipal des Sports André Roche (1 097 000 €) qui  suscitérent une question de Pierre Toulouse (EELV) : « Est-ce que c’est le parlementaire qui décide du montant de la subvention ? ». Isabelle Debré (UMP) a précisé que le ministére de l’intérieur réglemente cette possibilité de bénéficier de la réserve parlementaire en la destinant « aux associations, et aux collectivités locales mais uniquement pour des dépenses d’investissement, avec un plafond ».

     

    Curieusement, dés le conseil municipal commence à aborder l’actualisation de tarifs, l’assemblée s’anime et les élus se réveillent, surtout du côté de l’opposition. A l’occasion de l’actualisation des redevances d’utilisation des installations sportives par les usagers, Jean Cyril Le Goff (PS) s’est étonné de la gratuité de la piscine pour les vanvéens  âgés de plus de 65 ans. « C’est une incitation à la pratique du sport ! » a répondu Bernard Gauducheau (UDI). – « Je ne vois pas pourquoi les seniors en bénéficient d’autant plus qu’ils ont les moyens » tente d’expliquer JC Le Goff (PS) – « Pas avec les dernières décisions du gouvernement en matière de retraitres » réplique le maire. « La gauche veut faire payer les seniors » clame t-on du côté des élus UMP/UDI – « Non ! Ce sont les socialistes » s’exclame » alors Claudine Charfe (FdeG/PC) qui a posé, comme chaquée, une question sur la convention d’occupation du PMS pour l’organisation de stages de tennis par Julien Contant pour s’assurer que tous les jeunes soient pris : « Le service Jeunesse veille à ce que cela soit le cas » a répondu Maxime Gagliardi (UMP), Adjoint aux Sports, en précisant que « ce stage existait déjà du temps de Guy Janvier ». Mais le coût (260 € par enfant) a fait tiquer Valérie Mathey (PS) qui trouve le tarif onéreux et a fait l’addition : « Cela rapporte 15 600 € pour deux semaines » - « Mais nous sommes dans les prix » a répliqué l’adjoint aux sports.

     

    Quant à la subvention exceptionnelle de 28 500 € de la ville de Vanves au Stade de Vanves, JC Le Goff (PS) a fait remarquer « qu’elle n’avait rien d’exceptionnelle, puisqu’elle supplée GPSO qui ne verse plus de subvention, résultat de sa politique de soutien au club de haut niveau féminin ». La fixation des tarifs de consommation proposé par le PHARE a suscité quelques échanges croustillants et  surréalistes sur le volume des canettes et des bouteilles (en plastiques) – « A 1,50 € la petite bouteille dans le parc, c’est chére ! »  constatait JC Le Goff (PS) alors que Valérie Vignaud (UDI) tentait d’expliquer que « PHARE, Théâtre, paroises sont différents ! » etc… « A votre santé » s’est exclamé le maire avant le vote. Enfin, le vote d’une subvention de 2000 € destiné au CAP pour l’aménagement d’une cuisine a suscité une question de Lucile Schmid (EELV)  sur ce CAP : « C’est un dispositif entièrement pris en charge par l’association Simon de Cyréne, avec atelier de théâtre, bientôt de cuisine, ces ateliers étant appelés à se diversifier. Ils se déroulent dans l’ancienne boulangerie de la rue Vieille Forge  et sont ouvert aux autres personnes de la ville en situation d’handicap » a indiqué le maire.  « Pour les partis politiques, les salles municipales restent gratuites dans le cycle normal de leur activité – une fois par mois – sachant que nous  privilégions  les associations » a répondu Bernard Gauducheau (UDI) à propos de l’actualisation  des tarifs de location des salles municipales à JC Le Goff (PS) qui n’a pas manqué de lui demander ce qu’il en était pour la Palestre. Mais la sonorisation de cette salle étant vraiment très défectueuse a rendu incompréhensible la réponse du maire

     

    Ce conseil s’est terminé par les questions orales qui permettent aux groupes de l’opposition, qui sont les seuls à en poser, d’avoir quelques précisions sur des sujets d’actualités : Tout d’abord, tous ces quartiers qui se retrouvent dans le noir certains soirs, « développant un sentiment d’insécurité parmi ses habitants » selon JC Le Goff (PS) qui a demandé communication des derniers chiffres de la délinquance à Vanves. Bernard Roche (UDI), maire adjoiçnt,  a mit cela sur le compte de certains incidents en dehors de la panne survenu sur un transformateur ERDF. Ce qui devrait se raréfier avec l’effort de modernisation engagé par la ville de Vanves et  GPSO en matière de rénovation de l’éclairage public des rues depuis 3 ans (pour un montant de 1,6 M€). « Jamais aucun effort de cette nature n’avait été fait à Vanves » a-t-il conclu en ajoutant : « La préfecture de police ne communique plus les chiffres de la délinquance depuis Février 2013. Peut être à cause des résultats médiocres de la politique menée par ce gouvernement ». Le groupe PS a posé une seconde question sur les emplois d’avenir. Mauricette Noyer (UDI) maire adjoint a indiqué que la DHR de la Mairie a répértorié lespostes et les secteurs où ils pourraient être créé, petite enfance, animation, école. Un premier emploi d’avenir est prévu dans le secteur de la petite enfance, et deux autres sont prévus dans les services Animation (Phare) et Bâtiment. Enfin le groupe EELV a posé une question sur les antennes relais surtout avec le développement de la 4G sur laquelle communiquent maintenant les opérateurs. David Mahé, conseiller muicipal chargé des NTCIS a indiqué que Vanves compte 9 antennes relais et une diziéme limitrophe de notre ville à Issy les Moulineaux. Il a rappelé que la ville demande une étude préalable avant toute nouvelle implantation et qu’elle sollicitera une nouvelle campagne de mesures de l’ANFR (Agence Nationale des Fréquences) lorsque la 4 G sera mis en service. « 4 G qui utilise les fréquences de la TV d’autrefois ».